PERSONNES TOXIQUES, comment les identifier (et s’en protéger)

PM2Nous pouvons tous adopter des comportements manipulateurs, désagréables et parfois même destructeurs. Mais certaines personnes semblent blesser les autres plus souvent. Elles vivent selon leurs propres règles, leur propre calendrier avec peu de souci pour le bien-être des autres. Ce sont des personnes toxiques.

Ces gens ont un mode de pensée unique. Ils ont tendance à croire que: avoir le pouvoir et le contrôle leur donne une certaine excitation dans la vie et ils sont toujours à la recherche de cette dernière.

[un autre article où je parle des personnes toxiques: Le pardon]

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– Ils sont uniques. Ils se considèrent comme plus intelligents, plus créatifs et plus importants que les gens ordinaires. Ils sont narcissiques (égocentriques) et vaniteux.

– Ils ne se trompent jamais. Quand ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, ou sont pris dans un comportement malhonnête ou manipulateur, ils se plaignent qu’ils ont été victimes, incompris ou maltraités.

– Ils sont de bonnes personnes, en dépit de leurs comportements manipulateur, d’exploitation (domination, rapport de force) ou nuisible.

– Prendre soin est égal à utiliser. Ils pensent que si vous tenez à eux, cela leur donne le droit de vous manipuler et de profiter de vous.

– Les gens qui travaillent dur ne sont tout simplement pas assez intelligent pour atteindre leurs objectifs par des moyens plus “faciles” et plus rapides tels que la manipulation et les manigances.

– Ils ont le droit d’avoir ce qu’ils veulent peu importe les conséquences pour eux-mêmes ou pour autrui. Ils peuvent rationaliser l’utilisation de tous les moyens dans la poursuite de leurs objectifs.

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Les personnes toxiques ne font pas du mal aux autres intentionnellement. Elles font juste ce qu’elles veulent, quand elles veulent sans se soucier de la gêne ou des problèmes occasionnés. Quand elles sont confrontées aux retombées émotionnelles sur les autres dues à leur comportement, elles nient toute responsabilité et tentent de jeter le blâme sur des circonstances ou sur d’autres personnes. Elles sont comme des éléphants dans un magasin de porcelaine interpersonnelle.

La plupart du temps, le comportement des personnes toxiques est tout simplement irritant, frustrant ou source de confusion, mais reste dans les limites de la convention sociale et de la loi. Cependant, quand elles enfreignent la loi ou causent des dommages physiques ou psychologiques graves aux autres sans regret ni remord, nous les appelons des  sociopathes, psychopathes, ou des personnalités criminelles. Ce qui rend ces personnes différentes c’est qu’elles n’ont pas de conscience. Quand elles disent qu’elles sont désolées pour ce qu’elles ont fait, elles ne signifient pas qu’elles regrettent de vous avoir fait du mal, en fait elles sont en colère d’avoir été prises la main dans le sac.

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Vous détoxifier

Comme vous pouvez l’imaginer (ou vous en rappeler) les gens ressentent de nombreuses émotions négatives aux mains des personnes toxiques: la confusion, la colère, l’impuissance, la trahison, la dépression, l’anxiété, la peur.

Parfois les personnes toxiques disent d’emblée à leurs victimes que ce sont elle qui sont à blâmer pour leur propre douleur et souffrance. Certaines manipulent les victimes en leur faisant croire que ce sont elles qui leur ont fait du mal. D’autres ne les fréquentent pas suffisamment longtemps pour savoir ce qui leur est arrivé. Dans tous les cas, les victimes sont souvent laissées tenant un sac d’émotions négatives qui vont contaminer leurs sentiments sur eux-mêmes et les autres.

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Parce que les gens toxiques jouent sur ​​les fragilités/faiblesses déjà existantes, ils peuvent causer des dommages considérables à l’estime de soi/confiance en soi de leurs victimes. Les victimes payent pour avoir accordé leur confiance et pour leur ouverture émotionnelle avec cynisme; l’autorécrimination et  le doute de soi s’installent. Non seulement les victimes seront moins enclines à faire confiance aux autres après une altercation avec une personnalité toxique, mais aussi elles sont souvent moins sûres d’elles et plus réticentes à nouer de nouvelles relations.

Les personnalités toxiques ne donnent souvent à leurs victimes aucune occasion d’exprimer leurs sentiments. Même si elles le font, elles ne sont pas à même de comprendre comment la victime se sent ou à s’en soucier. Néanmoins, il est important que les victimes arrivent à extérioriser ces sentiments et ainsi ne pas souffrir mentalement et physiquement. (L’expert du stress Dr. Hans Selye considérait que le stress causé par le comportement d’une autre personne était  le plus nuisible et potentiellement mortel de tous les facteurs de stress.)

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Si vous avez été victime d’une personnalité toxique, n’ayez pas peur de vous faire aider par un thérapeute. Car les personnes toxiques excellent à créer la confusion et le doute de soi; identifier les manipulations d’une personne toxique demande souvent l’aide d’un professionnel objectif.

Personnalités toxiques au travail

Dans le monde du travail axé sur les résultats, le succès à tout prix semble être le credo de nombreux hommes d’affaires. Les personnes toxiques peuvent très bien s’en sortir dans un environnement d’affaires où leur ruse, leur capacité à “voir grand”, et leur volonté de faire “tout ce qu’il faut” pour réussir sont évaluées et même récompensées. Les personnes toxiques sur votre lieu de travail peuvent être ouvertement manipulatrices et vous mentir purement et simplement ou utiliser des tactiques plus subtiles comme se trouver tout le temps des excuses, procrastiner, et au final réussir mieux que vous. L’air de rien, elles peuvent vous enjamber sur le chemin de la promotion ou même vous faire tomber de l’ “échelle”(échelons). Pire encore, l’une d’elles peut être votre patron.

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Les patrons toxiques abusent de leur position (et du pouvoir lié à cette dernière) pour satisfaire leurs besoins en matière de contrôle, d’avancement de carrière ou d’auto-promotion. Stanley Foster Reed, auteur du livre “The Toxic Executive” (qu’on pourrait traduire par “Le supérieur/le patron toxique”; le livre n’est pas disponible en français), identifie les dix caractéristiques des supérieurs toxiques:

– Envahissent la vie privée des autres

– Gardent des secrets

– Ont des sautes d’humeur et sont imprévisibles

– Font attendre les autres

– Ont un besoin immodéré de contrôle

– Sont très compétitifs

– Ont tendance à ne pas aimer les idées des autres

– Sont rapides pour blâmer

– Sont mal élevés et/ou colériques

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Parce qu’ils sont respectés (y compris par leur hiérarchie) pour leurs réalisations/accomplissements et leurs compétences dans leur domaine, les supérieurs toxiques sont souvent promus par la direction malgré leurs méfaits, même quand il semble évident que le coût à long terme du comportement toxique soit supérieur aux gains à court terme qu’ils récoltent par l’intimidation des employés.

Rappelez-vous: votre patron a un emploi pour vous, mais vous vous avez une carrière. Ne laissez pas un patron toxique vous démoraliser ou vous faire dérailler de votre cheminement de carrière. Ne trouvez des moyens de faire face seulement si la douleur vaut un avancement dans votre carrière. Sinon, cherchez un nouvel emploi dans une atmosphère plus saine.

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“Gangsters d’amour” et voleurs de confiance

Les personnes toxiques peuvent être charmantes, imaginatives, intelligentes, intéressantes et passionnantes. Elles se glissent facilement dans le rôle du compagnon parfait, et peuvent sembler être tout ce que vous pourriez souhaiter dans un partenaire ou un ami. Qualifiées pour courtiser, elles poursuivent l’objet de leur désir avec une intensité à laquelle peu de gens peuvent résister, car elles excellent dans la création d’un sentiment d’ “intimité instantanée” et à vous faire sentir “spécial”. Elles ont peu de mal à voler les cœurs et à gagner la confiance.

Cependant, une fois la relation établie, leur égoïsme émerge et les rôles s’inversent. Elles commencent à prendre plus qu’elles ne donnent, deviennent de plus en plus cyniques et égoïstes, et sont irritées par vos “exigences” sur leur temps et leur attention. Elles peuvent réagir à tout ce qu’elles perçoivent comme de la critique ou de la discipline en étant violentes verbalement ou même physiquement.

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Vous pouvez éviter les relations toxiques si vous vous souvenez de …

– Commencer des relations avec les yeux ouverts. Évitez la tentation d’idéaliser vos nouveaux intérêts romantiques. Les personnes toxiques sont habiles pour cacher leurs défauts.

– Prendre des engagements avec prudence. Malgré les déclarations d’amour et le fait de parler de projets d’avenir ensemble, les personnes toxiques ont de la difficulté à se conformer aux contraintes d’une relation engagée. Elles voient l’interdépendance normale d’une relation comme un confinement et traduisent vos demandes ordinaires de considération comme des tentatives de les contrôler.

– Écoutez votre instinct. N’acceptez pas les explications d’un comportement étrange qui vous semblent insuffisantes, et ne rejetez pas votre intuition qui vous indique que les choses ne sont pas tout à fait normales avec votre nouveau compagnon. Malaise et méfiance sont des signaux d’avertissement. Faire confiance à vos sentiments peut vous sauver d’une relation destructrice.

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Familles toxiques

Les parents toxiques sont égocentriques et égoïstes, et mettent toujours leurs propres désirs avant les besoins de leurs enfants. Ils peuvent être émotionnellement dépendants de leurs enfants, émotionnellement distants, férocement abusifs ou simplement narcissiques et égocentriques, mais ils donnent libre cours à leurs émotions au détriment de leurs enfants. Ils justifient leurs actions en prétextant que les enfants doivent toujours respecter leurs parents quoiqu’il arrive, que les enfants sont la propriété des parents, et que les enfants sont toujours redevables à leurs parents de leur avoir donné la vie et de les avoir élevé.

Alors que les familles “en bonne santé” encouragent l’individualité et la responsabilité personnelle, les familles toxiques ont tendance à être empêtrée. Au lieu d’avoir des idées, des préférences et des croyances distinctement individuelles, les membres d’une famille toxique sont juste une partie de la “masse familiale”. Ils sont “l’un des Dupont”, plutôt que Jean ou Marie. Tout ce qu’ils font est vu en termes de ce que la famille pense ou comment cela va les affecter. Que l’enchevêtrement soit agréable (le genre de lien étroit qui maintient les membres de la famille non loin du domicile familial) ou invivable (les membres de la famille qui sont constamment à la gorge les uns des autres), le résultat est que les membres de la famille ne deviennent jamais des individus indépendants et pleinement opérationnels/fonctionnels.

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L’équilibre émotionnel des familles toxiques est facilement perturbé. Lorsque les membres de la famille contestent les règles tacites de la famille en ce qui concerne, par exemple, l’admission des étrangers dans le partage des secrets de famille, les familles toxiques réagissent agressivement pour restaurer leur sens de l’ordre de la famille.

Les stratégies d’adaptation communes des familles toxiques comprennent:

– Le déni, comme le refus de voir un problème, l’assurance qu’un problème ne se reproduira jamais, ou cacher un problème derrière une étiquette moins menaçante (par exemple, papa n’est pas un alcoolique, c’est un “buveur social”).

– Projection, qui déplace la responsabilité des problèmes par l’attribution du blâme pour ses propres insuffisances ou son propre comportement toxique sur les autres.

– Sabotage. La famille peut saper le moral des membres qui tentent de se détacher de cette famille dysfonctionnelle en les accusant d’être égoïstes, insensibles ou fous.

– Alliances de manipulation, qui exigent des membres de la famille à prendre parti lors d’arguments au risque de passer pour des traîtres. Certaines sont formées pour détourner l’attention des vrais problèmes sur un autre qui ne menace pas l’équilibre de la famille. Par exemple, les parents qui ne s’entendent pas peuvent concentrer leur attention sur un enfant en difficulté plutôt que sur la tension entre eux. Ainsi, ils évitent les problèmes qui sont à la base de leur relation dysfonctionnelle mais familière.

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Les enfants ne peuvent pas échapper aux familles toxiques. À l’âge adulte, cependant, vous pouvez refuser de continuer à participer à des structures familiales dysfonctionnelles. Changer des structures familiales toxiques n’est pas facile, après tout, elles ont été renforcées par de nombreuses années de répétition. Mais avec détermination et, souvent de l’aide professionnelle, vous pouvez créer un rôle plus positif pour vous dans votre famille. Même si d’autres membres de la famille ne changent pas, vous pouvez leur apprendre à vous traiter différemment.

Auto-défense émotionnelle

Personne n’est complètement à l’abri des manipulations de personnalités toxiques, mais vous pouvez réduire votre vulnérabilité face à ces loups déguisés en agneaux.

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Le charme et la verve de la personnalité toxique typique détourne l’attention de son but réel de la satisfaction de soi. Regardez sous le masque, si il y a des manigances et des stratagèmes, en vous demandant si ce que quelqu’un vous propose est bon pour vous. Si ce n’est pas le cas, demandez-vous pourquoi quelqu’un qui se soucie de vous voudrait vous demander de faire quelque chose qui risque de vous blesser.

Commencez de nouvelles relations de toutes natures avec les yeux ouverts. Écoutez votre intuition quand elle vous dit que les choses ne collent pas, et n’hésitez pas à poser des questions qui peuvent sembler déplacées ou montrant votre méfiance. Cela vous fera économiser du temps sur une relation qui pourrait vous laisser émotionnellement, physiquement ou même financièrement dévasté.

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Les personnalités toxiques utilisent les besoins ou les désirs des autres pour avoir le contrôle sur eux. Quand vous voulez quelque chose au point de prendre des risques émotionnels ou financiers, vous êtes plus susceptibles d’être manipulé ou escroqué par des personnes toxiques. Elles peuvent sembler offrir ce que vous désirez le plus, mais sont plus susceptibles de vous obliger à obtenir ce qu’elles veulent.

Demandez à être traité équitablement, honnêtement et respectueusement. Faites bien comprendre que vous ne tolérerez pas la malhonnêteté, la manipulation et les comportements inconsidérés. Les personnes toxiques sont aptes à détecter une faiblesse, et testeront sans cesse votre détermination. Reculer ne fera que nourrir le désir d’un toxique pour le pouvoir et le contrôle. Une fois que vous définissez, respectez et faites toujours respecter les limites, une personnalité toxique réduira ses tentatives de manipulation envers vous.

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Ne vous blâmez pas pour le comportement d’une personnalité toxique. Les toxiques vont toujours essayer de rejeter la faute et/ou la responsabilité sur quiconque est prêt à l’accepter. Ne la prenez pas.

Ne pensez jamais que vous pouvez changer une personnalité toxique. Vous ne pouvez que modifier vos réponses et votre attitude envers eux. Parce qu’elles ne sont pas blessées par leur comportement, les personnes toxiques sont très peu susceptibles de demander ou d’accepter des conseils. Si vous êtes ou avez été impliqué avec une personne toxique, vous pouvez avoir besoin de chercher de l’aide professionnelle pour réparer votre estime de soi et la confiance trahie endommagées.

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Etes-vous une proie facile ?

Les personnes toxiques semblent avoir un radar spécial qui détecte facilement les personnes dont la naïveté, le doute de soi et une faible estime de soi rendent particulièrement faciles à manipuler. Vous pouvez être une proie facile si vous êtes …

– Crédule, naïf ou idéaliste au sujet de la nature humaine

– Manquant de confiance en vos propres perceptions et opinions et cherchant constamment l’approbation des autres

– Peu sûr de vous et facilement blessé par la critique ou la désapprobation

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Les personnes toxiques savent instinctivement ce dont les gens ont le plus besoin et jouent sur ça pour obtenir ce qu’elles veulent.

Cependant, les personnes toxiques sont vulnérables à cause d’une faille fatale qui leur est propre: leur soif de grandeur. Elles croient vraiment en leurs manipulations et en leur image de soi (“gonflée”), il ne leur vient même pas à l’esprit qu’elles pourraient avoir tort ou que leurs plans pourraient être faussés. Ainsi, elles sont trahies par leur propre excès de confiance et leur aveuglement.

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Être attentif à des tactiques de manipulation peut vous aider à garder votre confiance en soi, votre estime de soi et même votre santé mentale. Surveillez les voyants rouges, tels que:

– Des arguments qui favorisent le doute de soi (“Tu es trop sensible.”)

– Des scénarios “trop beau pour être vrai” (“Je vais te faire faire une très bonne affaire.”)

– Des arguments qui vise à rassurer (“Tu peux me faire confiance.”)

– Des colères disproportionnées lors de confrontations (“Tu m’accuses de te mentir ?”)

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Note: Je me suis inspiré de cet article en anglais pour rédiger le mien, et j’ai pris quelques libertés.

 

Et vous avez eu affaire à des personnes toxiques ? Quelles sont vos stratégies pour les contrer ?

 


26 réflexions au sujet de « PERSONNES TOXIQUES, comment les identifier (et s’en protéger) »

  1. salut Chris,
    Très intéressant ton article ! je sais exactement de quoi tu parles car j’y suis confrontée au travail. C’est très analysé :
    Le profil du “toxique” est tout à fait juste / le profil des victimes aussi et les troubles ressentis sont en effet assez proches de la réalité.
    Par contre cela manque un peu de conseils concrets pour se libérer de genre de personnages. J’ai bien quelques idées mais si tu as plus d’éléments de ton côté, n’hésite pas à transmettre !

    Bisous à 3,5 !
    Sarah

    • Sarah,

      Ca fait plaisir de te voir commenter sur mon blog !

      Chaque cas est évidemment different et je ne connais pas ta situation.

      Je dirais que c’est peut être plus complexe d’être confronté à un “toxique” sur son lieu de travail, que si c’est quelqu’un de ta famille ou un de tes “amis”…

      Dans ces 2 derniers cas de figure, tu peux en parler plus ouvertement et essayer de résoudre la situation (parfois en se faisant aider par un tiers). Même si, comme je le souligne dans l’article tu ne pourras jamais faire changer un “toxique”, la seule façon de changer pour lui est de se rendre compte de ce qu’il est et de lui même prendre la décision de changer et de se faire aider. Parfois il ne faut pas hésiter à couper les ponts avec un “toxique” (famille ou amis) car honnêtement personne ne mérite d’être traité de la sorte…

      Sur le lieu de travail, ce n’est pas évident…je dirai qu’il faut faire ressentir à la personne qu’on voit clair dans son jeu, ou la signaler à la hiérarchie (RH…), ou même, en allant plus loin, la traiter comme elle nous traite…mais ça peut se retourner contre nous et la personne peut devenir encore pire qu’avant (si tant est que cela puisse exister)…on peut même finir par être licencié…et à ce moment là aller aux prud’hommes (si la hiérarchie n’a rien fait alors que tu leur avais signalé le cas (harcèlement), ils sont dans la mouise)…donc pas évident à gérer…il y a des organismes qui peuvent soutenir les gens dans ces situations certainement..ou encore si le cas est grave tu peux faire intervenir la médecine du travail…et il y a des lois pour cela…Je te mets le lien d’un article d’une collègue blogueuse, peut être cela pourra t’il t’éclairer…

      Au pire si le boulot n’en vaut pas la chandelle, poser sa dem (tout en ayant cherché un autre boulot, ou lancer une activité (entrepreneuriat) avant de partir…).

      Et toi quelles sont tes idées pour se libérer de ce genre de personnage ?

      Bisous,
      Chris

    • Oui finalement on s’aperçoit qu’il y a plus de personnes toxiques qu’on ne le croit.

      A très bientôt,
      Chris

  2. Super article !
    La version très légèrement accentuée de la personne toxique est le pervers narcissique 😉
    En cherchant ce terme sur internet, on trouve plein d’articles intéressants sur comment s’en débarrasser. En résumé, c’est : coupez le ponts et fuyez à toutes jambes !

    • Oui j’aime bien le résumé =)

      Ne perdons pas notre temps avec ce type de personne…

      A très bientôt,
      Chris

  3. Merci, pour l’info. Oui je vis actuellement cette situation où je travaile…moi qui resent beaucoup de choses. Je peut dire que c’est pas une bonne atmosphère. Cela m’amène à me sentir frustrée, je me sens invisible, de certains collegues et de leurs paroles et leurs attitudes arrogantes. Je suis française et je travaille dans un milieu anglais. Je sais qu’il y a beaucoup de compétition dans mon domaine. Actuellement, je ne dis rien…mais là je commence à vivre de la pression et du stress. Il faut que je m’exprime…je peux plus tolérer ça. Merci.

  4. Bjr Chris
    Sans rien enlever à votre mérite, je pense que celui qui a
    écrit l’article originel est un fin psychologue;réussir à dresser
    le portrait de la personne toxique avec autant de précisions
    et de nuances me paraît assez remarquable!

    Compliments pour ces liens d’articles qui parsèment le texte
    et qui me scotchent à votre blog depuis 2 heures!
    Ahurissant!

  5. Bonjour Chris. Je vous écris car je crois avoir vécu une relation toxique dont je suis récemment sorti de mon plein gré. L’année dernière, j’ai fait la connaissance d’une personne sur Facebook que j’ai rencontrée en vrai. Nous nous sommes bien entendus car nous avions pas mal de points communs. Mais au fil des rencontres, j’ai commencé à éprouver un léger malaise en sa présence. Elle jugeait et critiquait tout ce qu’elle lisait sur Facebook de par les personnes qu’elle avait acceptée dans ses contacts et quelquefois j’y étais lié directement ou non. De plus, elle avait tendance à monter sur ses grands chevaux quand je la taquinais gentiment ou qu’elle n’appréciait pas une connaissance ou l’un de mes amis. En outre, elle m’intimidait involontairement parfois. Conséquence de cela: j’avais toujours une petite appréhension quand j’allais lui rendre visite à Paris car j’habite à Rouen et je repartais de la capitale un peu déprimé. Les choses se sont précipitées il y a 2 mois quand elle a posté dans un but taquin sur ma page Facebook une photo kitsch humoristique […]. Je lui ai répondu avec le plus d’humour possible que je n’étais pas du genre à poster ce genre d’images sur mon mur. Elle l’a donc retirée et m’a allumé en message privé. Je lui ai téléphoné pour tenter de lui expliquer que je voulais prendre sa photo avec humour mais n’a pas voulu le comprendre et m’a fait plein de reproches. Ebranlé par cet appel, je me suis mis à pleurer et j’ai décidé de quitter Facebook pendant quelque temps. Lorsque je le lui ai dis, elle l’a assez mal pris. J’ai attendu quelques semaines avant de la recontacter car je devais aller sur Paris pour mes loisirs. Je voulais lui tendre la main et de donner rendez-vous dans un bar pour faire le point et oublier tout cela. Malheureusement lors de cet appel, les critiques ont continué et elle m’a jugé « égocentrique ». De plus, elle ne pouvait pas me promettre de venir en raison d’une panne Internet chez elle. A la fin de l’appel, j’avais mal au ventre et mes jambes chancelaient. Inutile de vous dire qu’à Paris, j’avais très peur de la revoir et coup de chance, si l’on peut dire, sa panne Internet n’était pas réparée et j’ai éprouvé du soulagement. Finalement après quelques semaines d’incertitude (et de déprime) et l’aide de deux vrais amis et d’une psychologue, j’ai décidé de ne plus la revoir, ni de fréquenter Facebook. Je lui ai envoyé un dernier message qu’elle a pris à la rigolade et m’a ensuite accusé au téléphone d’être égocentrique avec elle alors qu’elle avait des problèmes financiers. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas cédé et j’ai définitivement coupé les liens avec elle et avec Facebook où je pense qu’elle a dû en parler avec ses amis dont certains sont les miens (ces derniers se sont montrés compréhensifs quant à ma volonté de quitter ce réseau social. De plus, il y’avait d’autres raisons indépendantes de la mésaventure qui m’est arrivé de vouloir lâcher Facebook). Maintenant, je me sens beaucoup mieux et j’ai l’impression d’avoir retrouvé ma liberté. Je fréquente à nouveau des amis plus sains d’esprit. Voilà mon histoire et merci de m’avoir lu.

  6. Bonjour,
    Analyse précise, étonnante, sans jugement. Bravo et merci
    A part fuir à toutes jambes ou rentrer dans le système de la psy…. qui pour moi appartient au fouille m…. complètement dépassé…..Ya t’il une solution, un remède sain ou naturel, pour aider ces personnes à retrouver une humeur plus égale ? Merci à vous.
    Amitiés

  7. Une personne pervers narcissique se sert de moi (la belle-mère de ses 2 filles ) pour se donner du pouvoir et faire en sorte qu’elles n’aient plus confiance en moi.Il y a des petits enfants mêlés à ça et je ne peux me défendre.La situation est tres pénible ,j’ai l’impression de me battre contre des moulins à vent. Je ne mérite pas d’être traitée de la sorte, et il y a mes 2 fils dans ce bateau qui naviguent sur une mer agitée.Cette femme ,je ne la connais même pas…je suis désespéré

  8. Je ne sais si l’emprise de mon mari a commencé lorsque j’ai eu a première fille, mais ce qui est sur c’est que nous avons toutes les 3 été emprisonnées dans sa toile, il nous a enserré dans un étaux que nous n’avons pas senti nous étouffer, pourtant nous avons été l’objet de dénigrement, de rabaissement au point que nous n’osions pas faire quoi que ce soit, chacune nous avons des talents qui nous paraissaient minables, Sophie architecte avec diplômes en France et au Canada n’ose rien faire, Valériane surdouée ne sortait même pas, tant elle était complexée, et moi, j’ai gardé mes tableaux sans oser les montrer sauf à Québec ou je jouissais d’un certain succès. il nous a dépersonnalisée,
    Nos filles ont 9 ans de différence, et nous n’étions pas d’accord sur leur éducation.
    Autant il était sévère et giflait ou fessait la première Sophie, autant il était très permissif avec la seconde Valériane, il a installé la jalousie et la haine entre elles. Et m’a discréditée. C’est sûrement à ce moment là qu’il a commencé à avoir le gout de battre sa fille ainée.
    Nous ne recevions pas leurs amis et quand elles étaient adolescente il ne voulait pas qu’ elles sortent seules……
    Il nous a isolées des amis et de la famille, nous a fait déménager souvent, changeant souvent de ville et perdre nos connaissances, il a installé en nous la peur de l’autre. Ses réflexions, ses sarcasmes, ses paroles cruelles nous ont fait perdre confiance en nous et nous ne pouvons rien faire, nous sommes pétrifiées par le risque de ne pas être à la hauteur.
    Il est odieux avec les autres, c’est lui qui a toujours raison et par peur des représailles, dans les conflits nous avons tenu pour lui .
    Il se permet tous les droits,
    Bousculer les gens, faire des queues de poisson en voiture, .faire du bruit, faire des réflexions désobligeantes. Tamponner une voiture et quand la police vient constater les marques faites, leur répondre que les gens prennent les 4×4 comme cible et la police le croit, alors que c’était lui qui avait doublé et rabattu trop vite sur le véhicule de la personne, nous y étions, ma fille et moi. Il manipule tout le monde avec un air si gentil ! Il est colérique, dès qu’on lui montre notre désaccord.
    J’ai des idées de mort, mais je ne mettais pas le doigt sur ce qui me les provoquait. Avec une bonne situation, nous avons toujours eu des fins de mois difficiles.
    Notre fille ainée a fait de brillantes études mais il n’a jamais été satisfait, au point qu’elle était première, mais qu’elle a fait de l’anorexie et de la boulimie ensuite.
    Je ne comprenais pas ce qui se passait et l’aidait de mon mieux, pendant qu’il la grondait et continuait à la gifler plutôt que d’essayer à comprendre
    Quant à notre seconde, il a pris une autre méthode, elle n’aimait pas l’école, ce n’était pas grave, elle a eu la possibilité de décrocher à mon grand regret, je lui ai fait suivre des cours au CNED, mais là, elle était prise au piège, plus de relation avec des jeunes de son âge, elle s’est repliée sur elle-même.
    Sa présence créait un climat tendu et insécure , nous ne pouvons rien faire devant lui
    Nous avons vécus10 ans au Québec, qu’il n’aimait pas et nous a manipulées pour que nous revenions.
    Il travaillerait à Paris , la Lozere serait le garde meuble et le lieu ou nous irions de temps en temps……
    Arrivés en 2003, j’ai été déstabilisée par la découverte que mon père que je ne connaissais peu, n’était pas mon père, c’était un Autrichien, avec le recul, j’ai compris l’attitude de ma mère envers moi, elle ne m’aimait pas parce qu’elle n’avait pas fait sa vie avec le seul homme qu’elle avait aimé !
    J’aurais eu besoin de l’aide d’un époux aimant, il n’a pas cherché à comprendre mon état d’esprit et m’a raillée et ridiculisée.
    En 2004, ma seconde fille a découvert son père dans la salle de bain entrouverte, en sous vêtements féminins sexy en train de minauder devant la glace……. Choquée elle avait dit ce qu’elle en pensait, discuter avec lui est impossible….. Lorsqu’on en a parlé ensemble il nous a dit que si on l’embêtait à ce sujet il nous pourrirait la vie. …..il a finalement promis de ne plus recommencer.
    Comme je suis d’un naturel confiant, que chaque fois qu’il piquait des colères, je faisais le premier pas pour ne pas afin que la situation ne s’envenime, je l’ai cru.
    En 2010, je voulais aller chercher une valise pour partir en Voyage avec Sophie, il est allé m’en chercher une qui ne me convenait pas. Ma surprise a été de découvrir de la lingerie dans celle que je voulais, nous partions le lendemain , je n’ai rien dit et au retour j’avais oublié mon grief.
    EN fin 2011, après 2 ou3 mois fort pesants de mutisme de sa part nous avons découvert 7 ou 8 valises remplies de lingeries féminines, au moins 1500, rangées méthodiquement, par couleur. Il avait même mis certains à sa taille. Il y avait des dessins suggestifs sortis d’un esprit malade, et des revues pornos.
    Quand je lui ai demandé comment il avait fait pour acheter tant de sous vêtement, il m’a répondu je les ai volées….. nous avons des doutes, il y a des choses neuves de grand nom !
    Nous étions abasourdies.
    Il avait entrainé notre fille ainée par instinct de survie dans l’addiction à l’alcool, par ces mots assassins, nous avait fait perdre confiance en nous, nous trainait plus bas que terre et lui se permettait des actes pervers.
    Il nous a dit qu’il avait droit à son jardin secret. , un jardin de ronces et de plantes vénéneuses……
    Nous avons décidées d’aller en parler au médecin qui suit Ma fille ainée, c’est elle qui nous a appris qu’il était Pervers narcissiques, c’était la première fois que nous entendions ces mots qui mettaient un nom à ce que nous subissions depuis si longtemps.
    Comment ai-je pu être aussi naïve et n’avoir pas vu la manipulation ! et me laisser bafouer ainsi, au risque d’avoir mis la vie de mes filles en danger.
    Tout me revenait à l’esprit sous un autre éclairage, une vie bâtie sur le mensonge. Les périodes de chômage, dont il n’était jamais responsable, sa perte de travail au ministère à Québec ou il avait été traité à tord de regarder des sites pornos au travail, et dont il n’était pas responsable ! etc .d’après lui, mais dont j’ai pu lire la lettre envoyée par le ministère…
    Tout est faux m’a-t-il dit.
    Donc en 2011, Nous avons fait une main courante auprès de la police.
    Quand notre ainée était avec nous , ils se provoquaient jusqu’à ce qu’elle boive qu’il appelle la police afin de faire constater et la faire interner à Sainte Marie, institution non adaptée , puisqu’il s’agissait de manipulation et de dépression.
    Difficile de s’expliquer avec lui, car, il n’aime pas discuter, il préfère la fuite, il prétexte qu’il est évident que devant nous trois, il aura toujours tord
    il a toujours raison et sa grande phrase ’est ‘ prouvez le’
    Il souffle le brulant et le glacial constamment, après ses crises de « méchanceté »il devient tendre comme un agneau, prévenant, au point qu’on oublie la phase précédente, mais ça ne dure pas.
    Cette fois là, j’avais décidé de le quitter, j’ai pris rendez vous avec un avocat.
    il a promis de retourner chez l’infirmier chez lequel il avait un rendez vous.
    Sophie nous a dit à notre cadette et à moi, vous me donnez des chances avec la boisson, on pourrait lui en donner… Vanessa n’était pas d’accord.
    Noël était déjà la et nous avons arrêté les hostilités.
    En Avril je suis partie à mon retour de chez ma sœur à Vienne, j’ai eu droit à une telle scène que je suis allée voir l’avocat que j’avais décommandé pour entamer une procédure de divorce, en réponse il nous a menacées et commencé à détruire la maison.

    Les scènes ont continué et 2013 fut une année où nous avons décidé de préparer notre départ. Valériane, ma cadette, voulait m’acheter une voiture pour aller visiter des villes dans l’est pour nous y installer. Nous devions faire une prospection en novembre.
    Toutes les 2, nous nous sentions otages des problèmes entre lui et Sophie, l’ainée, que j’ai toujours soutenue, mais pour laquelle je me faisait huer par mon mari, il démontrait alors à sa petite sœur que j’avais une préférence….
    Le psychologue de Sonia l’a mise en garde lui disant que nous étions en danger toutes les 3, mais sans solutions satisfaisantes, à part fuyez, mais la maison est au ¾ à moi !
    Quand Sophie buvait parce qu’elle ne savait pas gérer la situation j’expliquais à mon mari qu’il était aussi malade qu’elle et que on addiction nous gênait autant.
    En juillet nous sommes allés Sophie, Bernard et moi, chez le psychologue de celle ci, il a expliqué que ce n’était pas son problème si ses agissements nous dérangeaient.
    En août Valériane est tombé malade
    Au vue des dernières années vécues ici, et surtout du comportement que mon mari a adopté cette année 2013, et au moment de sa maladie qui s’est soldée par une issue fatale, je pense qu’il faut que je prenne une décision avec ma fille Sophie, si je ne veux pas la perdre elle aussi .
    ma fille cadette était soignable d’après les spécialistes, mais il lui fallait du calme, de la tranquillité, le moral, qu’elle n’a pas eu le loisir d’avoir à cause de les actes de son père, de l’affection et une ambiance agréable, tout ce qu’elle n’a pas eu.
    J’ai tout fait pour la protéger, mais son père l’a accusée des le retour de l’hôpital, lui assénant que c’était entièrement sa faute si elle en était là , j’ai du lui expliquer que ce n’était pas la peine de l’enguirlander, mais de lui prodiguer notre amour

    Il a profité d’une visite chez l’oncologue à Rodez, pour se plaindre le soir à notre retour et mettre notre ainée à la porte. Après une journée fatigante, il nous a trainées à 18h30 .devant le médecin en vue de porter plainte, ce que je lui ai déconseillé

    . Le lendemain 22 octobre, je me suis rendue compte que ma fille avait des traces de strangulation ! il nous avait manipulées ; Il m’a juré qu’il ne l’’avait pas touchée, et devant les policiers qu’il avait appelés le matin, il a affirmé que c’était elle qui s’était fait ces marques,
    Valériane qui a vu mon désarroi, et demandé la réintégration de sa grande sœur, au 3eme étage, il a refusé…..
    J’ai dû me cacher pour la voir…..
    le 26 octobre, il nous a entendues, Valériane et moi, pleurer et dire notre colère dans un moment de découragement, il est entré furieusement et nous a traitées avec une virulence et une violence incroyable de mongoliennes et d’affreuses sorcières! C’était aux environs de 20h30.
    Valériane, malgré sa faiblesse lui a rétorqué des mots justes et bien sentis, cependant nous avons dû l’amener aux urgences vers 23 h, elle ne sentait plus ses bras..
    Le lendemain à midi, nous avons dû la ramener aux urgences, elle ne sentait toujours pas ses bras, elle a de nouveau expliqué au docteur ce qui c’était passé
    Quand celui-ci lui a demandé à mon mari pourquoi, il nous avait traité ainsi, il a répondu avec un sourire angélique : je n’ai pas crié et j’ai trouvé que le mot sorcières était à propos , puisque nous sommes en période Halloween!!!!!
    Il s’était parjuré.
    Tous les soirs il se plaignait des vents de son chien et utilisait une parfum de couturier pour désodoriser, ce qui faisait doublement de la peine a ma fille.
    Comme elle a dû souffrir physiquement et moralement !,
    J’écris quand ça ne va pas, Sophie prend un coup d’alcool, mais Valériane faisait tout pour que je ne me fasse pas de souci, elle m’achetait des cadeaux parce qu’elle me voyait malheureuse, et voulait tout ce qu’il y avait de mieux pour me remercier de l’amour que je lui donnais.
    Elle a fait des enregistrements pendant sa maladie sur son téléphone, ou elle explique clairement qu’elle a été la plus cool et qu’elle n’a jamais rien dit alors que c’était dur de garder pour elle tous les griefs qu’elle avait à l’encontre de son père.
    Elle exprimé le choc qu’elle a reçu lorsque son père a crié à Sa sœur Sophie, qu’elle n’avait rien à dire parce qu’elle ne faisait pas partie de la famille
    Valériane est décédée le 20 /12/2013 d’un cancer des ovaires qu’elle n’aurait pas du contracter vu son âge35 ans, sans antécédents dans la famille et qu’ elle vivait sainement, elle devait guérir, mais il lui fallait un climat calme et affectueux autour d’elle = elle n’eu que tourmente et cris.
    Elle a vécu prisonnière de ses complexes et de son manque de confiance, alors qu’elle était douée dans tous les domaines, son grand défaut c’est de ne pas s’être confiée et d’avoir gardé pour elle tous les griefs qu’elle entassait, d’avoir eu la fierté de ne pas être un cas social.
    IL y avait déjà notre fille ainée, dont Bernard avait montré du doigt l’alcoolisme dans le village et auprès de la police, elle ne voulait pas en rajouter.
    Les spécialistes qui l’ont soignée, ont pensé à des raisons psychosomatiques.
    C’est donc pour sa mémoire que je vous mets au courant des méfaits causés par la violence psychologique
    Aujourd’hui, je dois parler en la mémoire de ma fille cadette, elle était mon rayon de soleil.
    Les filles sont restées prisonnières de leur père qui nous avait dévalorisées et nous avait fait perdre confiance en nous, alors que j’essayais de les entourer de mon amour, il nous a toutes salies et trahies et psychologiquement détruites.
    J’ai été faible, j’aurais dû me rendre compte de la manipulation dont j’ai fait l’objet toute ma vie, maintenant je vois les effets pervers mes filles et moi-même nous avons été malheureuses, sans détecter d’où venait le mal. J’étais à sa merci et dépendante de lui puisque je n’ai jamais travaillé, il trouvait que ce n’était pas la peine étant donné que je rapporterais que pour payer les impôts.

    Aujourd’hui, je demande le divorce, mais je ne sais comment je vais pouvoir vivre, après avoir eu de gros salaires, mais de longues périodes de chômage il a une petite retraite de 2000 € environ . Il a quitté le domicile familial depuis le 16 juillet, mais pour faire pression sur moi, il m’a laissé sans ressource. Actuellement je vis avec ma fille ainée Sophie, 45 ans, qui est au chômage jusqu’en fin octobre, elle a une indemnité d’invalidité de niveau 2 et ne trouvera pas facilement de travail, car après tous nos soucis et le décès de sa sœur, elle est sans énergie.
    J’ai 68 ans et je fais tout pour lui redonner le moral et le courage.
    Cependant, nous nous trouvons dans la situation que l’oncologue de ma fille décédée nous a résumée : elle aurait pu guérir, mais vu le contexte de la famille et la manipulation destructrice de son père, elle n’a pas trouvé d’autre issue que de se laisser mourir. Mais nous n’avons pas la chance d’avoir une maladie que nous décidions de ne pas combattre……

    Les mots tuent et Valériane était beaucoup plus sensible que nous ne le pensions, elle est morte, et nous nous sommes des mortes vivantes. Nous l’étions déjà
    Je ne peux vivre avec un homme qui a abîmé mes filles au point que j’en ai perdu une. pas …… et voilà je ne sais ce que sera mon avenir, je dois avouer que j’ai peur. Je nous sens bien seules, pas d’amis près de nus, pas de famille rien, je n’aurais pas de ressources pour vivre et si je prends la retraite de la sécurité sociale, j’hypothèque l’avenir déjà pas brillant de ma fille,
    Le seul qui s’en sort bien c’est mon époux, contre lequel nous ne pouvons rien prouver, à cause duquel nous avons souffert .
    Nous ne sommes pas les seules victimes de ces personnages toxiques, ils vivent en toute impunité, alors qu’ils sèment le désastre autour d’eux, des maladies graves, des suicides, des traumatismes dont on ne sait si on en sortira.
    Nous ne recevons pas l’aide, l’écoute dont nous aurions besoins, souvent les personnes a qui nous en parlons, ne comprennent pas ce qu’est l’emprise dans laquelle nous nous sommes trouvés. Le manipulateur sait prendre le masque adapté aux personnes qu’il rencontre et nos souffrances se passent dans le huis clos de la maison, sans témoin.
    Nos cas sont désespérés,
    Lorsque nous appelons au secours, nous n’avons pas de réponses, ni orales, ni écrites.
    Je me suis promise d’aider les personnes dans le cas de ma fille et moi, si nous nous en sortons.
    Trop de personnes souffrent, des suicides pourraient être évités, de graves maladies physiques et psychiques pourraient l’être aussi.
    En plus des problèmes de mon mari, leur père, qui nous a manipulées, détruites toutes les 3 nous avons à survire au deuil douloureux de ma fille, et de sa sœur, et je me culpabilise énormément de ne pas avoir vu et compris les dangers que je leur ai faits subir?
    Je ne sais pas si psychologiquement je m’en sortirai.

    • Bonjour Monique,
      Votre histoire m’a touchée et j’aimerai savoir comment vous vous sentez aujourd’hui face à tout cela?
      Merci de votre réponse,

  9. Bonjour, déjà je tiens à dire que j’adore l’idée de votre blog et les articles qui sont dessus ^^
    Je confirme celui ci !
    J’ai un bon sens de l’analyse, et ayant cotoyé plusieurs ” amis ” carrément toxiques, je peux confirmé que c’est ce comportement là que ce genre de personnes adoptent ^^

  10. Bonjour, effectivemment l’article est très bien fait, je sais de quoi vous parlez, moi c’est ma mère qui est toxique, je ne suis pas comme elle, j’essaye de me détacher de tout ça, mais elle reste en moi , par des angoisses, plus je m’éloigne d’elle plus les angoisses sont présentes, je me fais aider depuis 2 ans. Etant donné que je suis quelqu’un de plutôt calme, on peut facilement avoir le dessus sur moi, malheureusement….
    Merci pour cet article !

  11. Bonjour,
    J’ai eu une relation avec une personne toxique : mon amour de jeuneusse qui a repris contact avec moi par le biais de Facebook. Au tout début de notre relation, il voulait une relation du type sexfriend. J’ai refusé et à ce moment là, j’aurais dû fuir. Mais aveuglé par mon amour pour lui, j’ai continué à le fréquenter. C’est lui qui fixait nos rendez-vous. A chaque fois que j’étais avec lui, il me disait “tu aurais pu refuser ce rendez-vous, “tu aurais pu dire : non”. J’avais du mal à comprendre sa réaction. Pourquoi me donner rendez-vous, pour me reprocher ensuite d’être venue ? A plusieurs reprises, nous sommes partis à l’hôtel, jamais il n’a pris part aux frais. Il m’avait donné son numéro de portable. Lorsque j’envoyais des messages, il me fallait son autorisation avant de le faire ! Il me critiquait sans arrêt et sur tout, notamment sur le fait que je travaillais tous les jours, pour lui travailler tous les jours, c’est être esclave de la vie. Au fil du temps, je me suis rendu compte que cet homme est une personne vaniteuse, orgueilleuse, arrogante, croyant avoir la science infuse. Je vivais dans le doute en permanence, je n’arrivais plus à me concentrer dans mon travail et je faisais des conneries, je n’arrivais absolument plus à faire les choses normalement, j’avais de plus en plus de crainte à aller à nos rendez-vous, j’étais de plus en plus malheureuse, et je passais mon temps à pleurer. En fait, dès notre relation, je suis devenue dépressive. Fin janvier, j’ai arrêté notre relation et j’ai désactivé mon compte Facebook. Il m’a carrément accusé d’être lunatique, d’avoir des problèmes psychologiques, et bien d’autres choses. Cette relation m’a détruite, anéantie totalement. En février, il m’a demandé d’être son amie toujours sur Facebook en laissant un message sur mon portable. Je n’ai jamais donné suite. Après ma rupture, j’ai dû être hospitalisée pour me protéger de moi-même. Aujourd’hui, je remonte la pente lentement, mais sûrement et définitivement sans lui. Cet homme que j’ai aimé et tant espéré, m’a pourri ma vie. Lorsque la psychiâtre m’a demandé si je pensais pouvoir refaire ma vie de nouveau, je lui ai dit oui, mais avec le temps, je me rends compte qu’il est difficile de faire de nouveau confiance.

  12. Je suis tombée éperdumment amoureuse d’un homme hyper séduisant, décontracté,ouvert aux autres et aux idées,il y a 4 ans. Notre relation s’est modifiée lorque j’ai emménagé chez lui .Il s’est montré renfermé, secret, taciturne et critique. Mon naturel spontané et extraverti en a pris un coup et je ne comprenais pas ce revirement d’atttitude, j’ai tout fait pour qu’il se sente heureux, des bons petits plats, je prenais soin de mon apparence, mais j’ai réalisé peu à peu qu’il ne se sentait bien que lorsque il pouvait me contredire, crtiquer mes choix et dominer la conversation. Il n’avait jamais tort, c’est moi qui ne comprenais rien, je n’avais pas d’idées, ou pas les bonnes, et peu à peu je lui ai fait comprendre qu’il mettait toujours la barre trop haut, et que je ne la franchirai pas. J’ai fini par le quitter, prendre un appartement, mais il me relance et ne veut pas rompre notre relation. Je l’évite,, j’ai l’impression d’avoir été dépersonnalisée à son contact, et je ne souhaite plus le voir, ni l’entendre car il me met mal à l’aise et me sabre le moral. C’est un homme toxique, mal éduqué, impoli et en proie à des doutes profonds qu’il masque par son comporetment égoiste et vindicatif. Je dois reprendre confiance en moi, ne souhaite pas rencontrer d’autre homme pour l’instant. Je suis encore en reconstruction, Il y a deux ans que je l’ai quitté. Je souffle et reprends peu à peu le bonheur de vivre. Merci pour votre article, j’ai l’impression à le lire, de revivre le bagne que j’ai enduré.

  13. C’est affreux de se reconnaître dans un article ! Je vis depuis le départ une relation dite toxique et je ne m’en rends compte que depuis quelques mois (du fait d’un divorce qui se profile).
    Notre relation a démarré très/trop vite et la vie a poursuivi son cours… Enfants, boulot, routine. Pour ma part, j’ai arrêté de bosser pour m’occuper de notre premier enfant. Lui a poursuivi sa « carrière », changeant d’employeur pour finir par être embauché là où il souhaitait tant entrer !
    Pendant ce temps là, je me suis isolée petit à petit dans ma vie de maman ne voyant plus mes ami(e)s, ma famille. Je ne prenais même plus soin de moi et ça ne dérangeait pas plus que ça mon compagnon. J’ai vécu des évènements assez difficiles dans ma jeunesse qui ont refait surface dans ma vie, affectant aussi ma vie de couple.
    Malheureusement, c’est là que je constate que je n’ai pas la même attention, la même écoute, le même soutien de mon mari et qu’il n’hésite pas à me « briser » avec une telle violence psychologique, verbale, morale, mentale et jamais il ne se remet en question !
    Je ne reconnais pas du tout cette personne.
    Je ne m’attendais pas à autant de violence et de manipulation de sa part.
    Il a été capable d’obtenir tout ce qu’il désirait au cours de ces années passées ensemble et lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut, il devient un monstre à vous culpabiliser et vous fragiliser dans le peu d’estime que vous avez déjà en vous. Il n’hésite pas se comparer à vous dans tous les domaines de la vie (famille, emploi, vie sociale, …). Et jamais il ne se remet en question.
    J’essaie de me reprendre en main en tenant plus compte de ses remarques négligentes, de ses agressions verbales à répétition et ses méchancetés gratuites. J’essaie de faire, de nouveau, attention à moi et redevenir la fille souriante et aimant rire pour un rien. J’essaie également de prendre soin de moi physiquement parlant.
    J’ai compris qu’il n’a aucune confiance en lui du fait qu’il ne se sent pas beau ; J’ai compris que c’est une personne égocentrique et égoïste et qu’effectivement, je suis bien dans une relation de couple toxique et que LUI ne changera jamais. Il me promettait beaucoup de choses mais au final, rien ne changeait. Je me remettais souvent en question du fait de ses petites piques mais quand on vit en couple, on est deux. Les deux personnes se doivent de faire des pas ENSEMBLE et pas toujours la même personne. L’amour est important certes ; La communication encore plus ! Et c’est également son plus gros défaut !

  14. Bonjour Chris,

    Je découvre ton article qui est très complet. Tu traites le thème plus en profondeur sur l’angle de développement personnel.
    Les astuces que tu donnes pour repérer les tentatives de manipulation comme “J’ai une très bonne affaire”, “tu me prends pour un menteur ?” sont très courantes chez les manipulateurs. J’en ai déjà pu voir à l’oeuvre et ils sont souvent très charmants. Les pires se sont qui sont très charmants avec leur belle famille : ils sont au petit soin, toujours prêt à rendre service… et pourtant maltraite psychologiquement leur conjoint et la pauvre ne peut rien dire car si jamais elle critique l’être si charmant c’est elle qui passe pour la méchante. Elle se retrouve isolé dans sa propre famille !
    J’ai traité ce sujet d’un point de vu plus professionnel dans la vidéo suivante : https://youtu.be/xYFdsBJ1o28 Les personnes toxiques peuvent vous empêcher de gagner votre indépendance financière…

    A bientôt !

  15. Bonjour je vais vous copier coller une lettre qui me fait penser que mon compagnon rencontre ce phénomène avec sa fille adoptive. Je suis sa nouvelle compagne, il est veuf.

    “[…]” [note de l’admin: pas de courrier personnel]

    A savoir que mon compagnon a été marier 17 ans avec sa maman et qu’il n’ont pas eut d’enfant. Il a adopté la fille de sa compagne il y a 3 ans a la demande de sa femme qui était malade. Sa femme était dominatrice en privé et en public, il en a énormément souffert.Nous avons besoin du ressenti de professionnel sur la manipulation, car nous pensons qu’elle est manipulatrice malgré son visage d’ange et sa petite voix !
    A vous lires, merci

  16. Bonjour,
    Ce n’est plus à prouver, grâce à tous les articles et témoignages que je lis sur les personnes dites “toxiques”, je sais à présent que je vis avec l’une d’entre elles ! Je comprends à présent les raisons pour lesquelles j’ai radicalement changé, moralement, et laissé tombé tout ce que j’aime ! Je pourrais même dire, tout ce que j’aimais, car aujourd’hui, je n’aime plus grand chose !
    Cependant, je me bats chaque jour pour “me retrouver” !
    Aprés avoir tout tenté, colère, discussions, fuite, face à face musclé, renvoi sur le champs… Cette personne s’accroche à moi !
    Je suis épuisée, j’ai l’impression d’avoir vieilli de dix ans en quelques mois !
    Une chose qui m’a vraiment interpellé, ce fut la réflexion d’une connaissance qui m’a regardé en s’inquiétant et qui m’a dit :
    “Qu’est-ce qui t’arrive, tu as pris un coup de vieux gigantesque !”
    Et c’est vrai… Sauf quand mon compagnon n’est pas là ! Et ce n’est pas souvent, vu qu’il déteste être ailleurs de là où je suis !
    Outre son côté égocentrique, son image de soi magnifique, ses réflexions méchantes des gens pas beaux et sans le sou, et malgré ses innombrables tentatives de flatteries immensément exagérées à mon égard quand il voit que je m’éloigne, je ne peux m’empêcher quand je le regarde ou quand j’ai son image dans ma tête, de constater que c’est aussi physiquement que je vois son côté “toxique” ! Un visage renfermé, un regard fuyant au premier abord, une démarche et attitude physique non assurée !

  17. bonjour,
    je crois que j’en tombe à la renverse, je viens de découvrir à 51 ans que ma mère est une personne toxique, j’ai encore beaucoup de mal à l’accepter et pourtant. Votre article ne fait que refléter la personne qui m’a donnée la vie et qui me fait douter depuis ma plus tendre enfance. Je n’ai rien d’autre à ajouter quant à votre article c’est plus que la réalité, chaque mot, chaque phrase m’ont frappé violemment et oui on est jamais assez prudent, mieux vaut tard que jamais, cela permettra très certainement de passer à autre chose mais avant va falloir fermer toutes ces blessures. Encore merci pour votre article il est plus que vrai.

  18. Bonjour,
    j’ai déjà compris depuis 2 ou 3 ans que ma mère était toxique. Et je comprends seulement depuis quelques mois qu’elle ne changera pas. Je n’ai qu’à mettre de la distance…..mais c’est très difficile car je me dis toujours c’est ma mère et pourquoi me veut elle du mal? je lui dit je lui en parle mais rien à faire! le problème est que nous travaillons ensemble….
    pendant les dernières années j’ai voulu comprendre pourquoi et parler avec elle mais cela ne fait qu’ aggraver la situation…. J’ai même presque eu l’impression parfois que ma mère était jalouse de moi. Jalouse dans le sens ou tout ce que j’entreprends elle aurait voulu l’entreprendre. Alors dans la travail cela se manifeste par le fait que toutes mes initiatives sont nulles, puis à force de patience on y arrive mais en réalité ma seule manière d’y arriver c’est de faire en sorte qu’elle croit que c’est elle qui a initié l’idée…
    Bref, j’ai encore du chemin à faire pour me sortir de cela….
    bravo pour cet article

  19. Quel bel article choquant et tellement réaliste … Grâce à votre analyse tellement précise, je décide de prendre ma vie en main et de me sortir de la relation toxique qui m’unit à mon père qui a tjs tenté de minimiser tous mes actes alors que je tentais à tout prix d’être la fille parfaite… A 32 ans, je me rends compte que cette gentillesse excessive n’amène à rien et pire, me met bien dans l’embarras car je me suis portée caution pour lui ainsi que me mettre en société tout ca pour lui faire plaisir (et ces éternels arguments: “mais enfin, évidemment qu’il n’y aura pas de problème, tu me prends pour qui?!”) et de tout cacher pour n’avoir accès à rien, pire faire plus confiance à un tiers qu’il connaît à peine; d’ailleurs c’est à se demander si je n’ai pas ce fameux syndrome de vouloir être “trop” dans tout puisque la relation avec ma mere s’inscrit dans une dépendance financiere, elle a l’art de se mettre dans des situations catastrophiques et j’essaie de combler les trous à mon détriment … proposer une médiation de dettes aboutira à la rupture car elle est persuadée qu’un jour tout ira mieux … Ca fait 2 ans que ca dure et c’est tjs pire … Bref votre aticle va me donner un coup de pieds au derrière car je n’arrve pas à avancer alors que j’assumerai tout parfaitement sans eux … C’est dommage à vouloir espérer ne pas avoir de parents mais bon, il doit y avoir pire 🙂 Courage à tous …

  20. Bel article, je trouve ici la majorité des traits de caractère de ma soeur de 10 ans mon ainée. Elle a installé sa domination et le sentiment de dépendance chez moi dès l’enfance -> si je lui disais non pour quelque chose, elle me disait qu’elle allait mourir, s’inventait une personnalité “méchante” qui prenait possession de son corps si j’avais pas été sympa avec sa personnalité “gentille”, me rappelant tous les jours qu’elle m’aimait plus que tout pour justement me faire, moi une enfant, culpabiliser de lui “faire du mal” en ne me pliant pas à ses moindres exigences.

    Vers l’âge de 9ans, elle a commencé à m’emmener avec elle voir ses petits copains (parce qu’ayant son permis, il fallait qu’elle fasse semblant de me faire profiter de moments entre soeurs alors qu’en fait tout tournait autour d’elle même), me mettant dans des situations de danger et me disait sur le trajet du retour que si je l’aimait, je ne dirais rien aux parents, que ça resterait notre secret et que ça lui ferait beaucoup de mal si je leur révélais tout ça…

    Personne dans la famille n’osait lui dire quelque chose de négatif sur son comportement, ma mère prenait parfois le risque et ça se terminait en drame, ma soeur faisait ses bagages pour aller chez ma grand mère, elle faisait des crises de larmes etc…

    Adolescente, ça s’est un peu calmé parce que j’ai commencé à me faire des amis et à avoir d’autres occupations. Elle a aussi rapidement quitté la maison, j’ai pu respirer à nouveau. Et là s’est développé un nouveau schéma. Elle est devenue très rapidement froide à l’évocation des gens que je fréquentais, elle a aussi commencé à me faire des petits commentaires dénigrants, elle comparait mes actions avec celles de sa meilleure amie me disant que celle ci agissait plus comme une soeur que moi… Elle a tissé peu à peu sa toile autour de moi. Je lui appartenais. Elle a créé chez moi un profond mal être, je me suis toujours sous estimée, je crains encore aujourd’hui de ne pas être assez bien pour les autres, de mal faire les choses et de ne pas me donner suffisamment pour eux.

    Aujourd’hui on est dans une phase extrêmement difficile. Ma mère est décédée il y a trois ans, et pendant ses trois dernières années, elle a fabriqué une nouvelle cellule familiale ayant pour centre elle même. Notre monde tourne autour d’elle et de sa maison. Ayant été très fragilisée par la mort de maman, j’ai eu du mal à me construire une vie d’adulte. J’ai arrêté la fac parce que je me sentais bonne à rien et ma soeur s’en moquait “gentiment”. Elle a commencé à vouloir qu’on forme une “famille soudée” dans laquelle personne ne pouvait intervenir, et que personne ne pouvait séparer. J’en ai discuté avec mes amis et ils m’ont dit qu’il fallait que je me détache d’elle et que je ne la laisse plus me faire culpabiliser, parce qu’en plus je les voyais de moins en moins. Elle prenait toute la place, sous prétexte que “la famille” c’était plus important. Elle est même allée jusqu’à me dire que si je voulais faire une soirée avec mes amis, je n’avais qu’à les inviter chez elle, que ça serait cool…

    J’ai passé ces trois dernières années à parler de moins en moins de mes amis en sa présence parce qu’elle ne supportait pas ça, j’avais peur de lui dire que j’avais des trucs de prévus si elle voulait que je vienne chez elle et en général j’annulais, j’avais peur de lui dire non. La première fois que je lui ai dit non j’étais chez ma cousine et elle m’a harcelé pour essayer de me faire flancher, allant jusqu’à débarquer chez elle pour voir ce qu’on faisait. Elle n’a plus voulu voir ma cousine, estimant qu’elle avait mal été accueillie et que ça l’avait beaucoup blessé.

    Depuis quelques mois je me rends compte que je ne peux plus me laisser faire, mais j’avais du mal à adopter une attitude plus indépendante. Comme je n’ai pas encore trouvé de travail, elle trouvait ça légitime de me faire garder ses enfant à toute heure, peu importe ce que j’avais à faire, ça ne pouvait pas être plus important. Je les aime beaucoup et elle joue énormément là dessus. La semaine dernière je lui ai fait une remarque sur la manière dont elle agrippait l’un de ses enfants et elle a explosé de colère, chaque phrase me faisant culpabiliser d’avoir osé lui dire une chose pareille je lui ai donc dit que comme elle avait le droit de dire ce qu’elle pensait, j’estimais avoir le même droit. C’est la première fois que je lui sort un truc pareil, ça a été un choc pour elle. Les mots raisonnent encore dans ma tête “en tout cas, je dois admettre que tu as du cran, pour avoir été capable de me dire ça”, pleins d’agressivité. Après m’avoir dit à quel point je lui faisait du mal à elle, qui a toujours voulu le bien des autres, elle m’a laissé avec quelques commentaires aux arrière gouts de menace.

    Je suis heureuse d’avoir fait quelques recherches et d’être tombée ici, ça me confère un peu de confiance en moi parce que j’étais à deux doigts d’aller m’excuser et d’essayer de me “racheter” car son copain (que j’avais osé défendre le même jour) m’a envoyé des textos pour me dire à quel point elle était pas bien, ainsi que j’y été allée “un peu fort” alors que sur le moment, entre victimes on se soutenait comme on pouvait. Je sais que ça ne s’arrêtera pas tant que je ne couperais pas un minimum les ponts, parce qu’elle voudra absolument reprendre le pouvoir qu’elle a perdu, mais en attendant merci pour ces lignes qui m’ont réconforté, m’ont conforté dans l’idée que ce n’a jamais été elle la victime et qu’il faut que je continue à aller à l’encontre de cet instinct de soumission. Votre article a dû aider bien des gens.

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